DIGITAL PARADISE Efest : Édition 2008
le 29 juin 2008 

Premium Consortium renouvelle son installation Vidéo interactive générée et contrôlée en Temps Réel par une Intelligence Artificielle (programmée et éduquée en amont) (première fois dans le cadre des Nuits Sonores 2008), faisant évoluer un « bestiaire graphique » abstrait (bestiaire généré lui par les festivaliers) dans un milieu simili animalier avec des règles génétiques, analogiques, empiriques et mathématiques.

1. L’installation 

Elle est composée de plusieurs éléments. Un environnement de base qui peut se traduire par « l’espace Echos Sonores » retranscrit de manière virtuelle. Cet environnement est modulé par des variables environnementales (Température, densité, mouvement, bruit, lumière,…) récupérée de manière interactive directement sur le lieu grâce à une batterie de capteurs de tous types, dispatchés aux endroits stratégiques pour une plus grande précision des informations et permettant de fixer les limites « virtuelles » de l’environnement.

Une « Intelligence Artificielle » générant la représentation graphique de l’espace, la pondération des variables et l’interprétation des informations. Cette même intelligence retranscrit l’état du Monde Virtuel (calqué sur le monde réel) de manière graphique (après une éducation esthétique au préalable).

Un bestiaire virtuel, traduit sous forme d’éléments graphiques, abstraits pour la plupart mais néanmoins pourvu de sens. Bestiaire évolutif puisque chaque « animal » est généré par un festivalier et à la capacité d’évoluer ou de muter (fusionner, se déplacer, attaquer, se défendre, absorber, etc ….) le tout en relation avec l’environnement, les autres variables et la réalité.

2. Interaction

L’interaction dans Digital Paradise se traduit par des variables et différents paramètres. Tout d’abord, la densité, grâce à un compteur d’entrées ; chaque festivalier se retraduit directement à son entrée dans l’espace par l’IA comme un « élément du bestiaire, ensuite la température ; en la mesurant à divers endroits stratégiques, plus elle augmente plus l’excitation des éléments augmente vice-versa. Ensuite, le mouvement, avec des capteurs sur les lieux à fort trafic sur une courte durée (changement de scène). Les flux de mouvement sont interprétés comme des flux migratoires – Musique & son, interfaces directement sur la régie, cette variable fournit un rythme global au monde virtuel. Et enfin, la luminosité, grâce à a des sondes, interagissant directement sur le caractère social des éléments.

3. Diffusion

L’installation est diffusée directement sur un ou plusieurs écrans géants centraux, plus des écrans annexes de taille plus réduite et formant des « microcosmes » dans le monde virtuel global. Ces petits satellites sont destinés à un emploi didactique du monde virtuel, permettant ainsi aux festivaliers et acteurs de mieux comprendre le fonctionnement de « Digital Paradise » grâce à des micro-tutoriels interactifs.

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