Installation et pièce sonore basées sur les Archives de la Parole, accompagnant la voix de Léa Moreau
Au-delà de la valeur historique, linguistique et sociologique des Archives de la Parole, leur esthétique crée un impact émotionnel fort.
Car ces voix, masquées par les grésillements du vinyle, semblent fragiles et fantomatiques. Elles perdent leur identité et leur résonance fait écho à notre rapport au temps. De ce fait un dialogue entre mémoire collective et mémoire personnelle est créé. Ces archives agissent telles des miroirs et nous renvoient à notre vécu, à notre propre désir de défier le temps.
Prenant place dans la Galerie des Sciences de la Sorbonne, lieu symbolique et chargé d’histoire, la diffusion s’appuie sur l’acoustique particulière de cet espace pour mettre en avant l’aspect fantomatique des voix issues de ces archives.