Cette année, du 30 novembre au 3 décembre se tiendra la 11ème édition du Efest.
Fidèle à son identité, le festival poursuit sa démarche d’accompagnement et de transmission de compétences, de hiérarchiser et d’éditorialiser ses contenus, avec une programmation transversale qui mêle résidences de création, production, expositions et diffusion.
L’édition 2017 sera placée sous les signes de la création et de la collaboration.
Première collaboration de mise en résidence entre Efest et Dar Eyquem, pour une création originale convoquant l’artiste international Hindi Zahra, accompagnée des deux prolifiques artistes tunisiens du moment qui sont, Skander Besbes et Saifeddine Helal.
Première collaboration entre Efest et les artistes Antonin Fourneau et Niklas Roy, pour l’organisation d’un ENIAROF Tunis, que nous avons souhaité à dimension Nord/Sud. Des artistes, étudiants, hackers, gamers, programmeurs et bidouilleurs électronique, en provenance de France, Allemagne et Tunisie, seront réunis autour de projets collaboratifs qui mêle rétrogaming, recyclage et circuits électroniques. Le résultat final se matérialisera sous la forme d’une exposition festive à la fois futuriste et conforme à l’esprit d’innovation originel des fêtes foraines d’antan.
L’édition 2017 sera aussi marquée par le retour de la programmation Electron Libre à l’Acropolium de Carthage, lieu historique du Efest qui la vue naitre en 2007.
Le Palais Abdaliya, autre lieu emblématique occupé par le projet, sera à nouveau cette année notre espace d’exposition numérique, de résidences, d’ateliers et de conférence.
Pour les noctambules et autres amoureux des soirées qui s’étire plus tard dans la nuit, une programmation de clôture du festival est prévue le dimanche pour satisfaire leurs appétits.
Au totale plus de trente artistes nationaux et internationaux seront présents.
Au fil des années, Efest a occupé divers espaces, publics et privés, avec toujours la même ambition, offrir au publics et aux artistes la possibilité de découvrir et d’expérimenter des pratiques artistiques numérique peux ou pas représentées en Tunisie. La possibilité de choisir, écouter, voir, expérimenter d’autre univers créatifs.
Nous avons tracé notre chemin avec comme ligne de mire de soutenir la création contemporaine numérique, questionné les disciplines, décloisonné en croisant les compétences artistiques présentes en Tunisie.
Le décloisonnement passe aussi par la décentralisation.
L’équipe du Efest, soutenu par Tfanen Tunisie créative, mènera en parallèle cette année une seconde initiative nommé No Logo. Projet décentralisé de transmission et collaboration, qui se matérialise sous la forme d’un centre artistique mobile et éphémère implanté dans l’espace public.
Accueillant des activités qui engages artistes régionaux et créations numériques, No Logo sera présenté au public, le printemps prochain, sous la forme d’une tournée traversant Le Kef, Gafsa et Gabès.
Efest continuera à s’inventer chaque année, à se questionner et se moduler en s’inscrivant dans son temps loin des clichés et des formats prêts à consommés. La révolution créative est l’affaire de tous, ce sont les artistes, les ingénieurs, les designers, les créatifs qui s’en emparent, c’est maintenant au public de s’en saisir.
Afif Riahi